Lactalis, la grande multinationale qui cache son nom sous des marques à consonance proche du terroir (Petit Basque, Sartakis, Lou Perrac , Président … ) est aussi l’objet d’une procédure judiciaire depuis 2017 suite à la contamination d’une cinquantaine de nourrissons par une salmonelle présente dans des laits défectueux.
De plus, elle est aussi coupable de la pollution de plusieurs rivières françaises. Avec ses 70 sites éparpillés sur le territoire, le géant laitier viole le code de l’environnement.
A ce jour, 38 usines sont épinglées selon les enquêteurs de DISCLOSE https://disclose.ngo/fr/investigations/lactalis 10 d’entre elles auraient remis des rapports d’auto-surveillance suspects, voire falsifiés.
Zoom sur l’usine de RETIERS (Ile & Vilaine)
La police de l’environnement a pu constater sur 8km de cours d’eau, des milliers de poissons (anguilles, brochets,…) en détresse ou à l’agonie, avec une forte odeur de mort planante.
Les résultats des prélèvements sont alarmants : de grandes quantités de lactose sont rejetées dans les égouts qui arrivent dans la station d’épuration ; celle-ci reçoit le double qu’elle peut traiter entraînant alors un inévitable débordement de rejets toxiques dans les rivières. Il n’a plus aucun doute dans la culpabilité du site de Lactalis à proximité.
Ce sont les associations environnementales et de pêche qui tirent la sonnette d’alarme, face à la DDCSPP (Direction Départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) qui reste muette alors qu’elle est censée surveiller le quota des eaux rejetées.
Lactalis envoie alors 3 de ses salariés pour nettoyer la rivière des poissons morts, avec une barque et 2 épuisettes, en faisant appel aussi à une association de pêche pour leur venir en aide. Celle-ci refusera bien-sûr.
Finalement 18 tonnes de poissons morts seront ramassés par une société spécialisée de nettoyage.
Le président de cette usine assure que cette catastrophe est un cas isolé… cependant, 38 usines du groupe sont accusées de pollution des rivières.
Pour la région Nouvelle-Aquitaine l’entreprise de Chaume a déversé dans le GAVE de Pau.
Lactalis reste gagnant car les usines continuent de tourner et d’engendrer du chiffre d’affaire pendant les procès.
Comme toujours avec un chantage à l’emploi, la DDCSPP n’a pas dressé de procès verbaux ni imposé le nettoyage des rivières.
Pour preuve : Lactalis a touché 10 millions d’aides publiques via des programmes de ré industrialisations.
Nous invitons nos lecteurs vivant à proximité du site de Larceveau à observer la rivière et à nous envoyer des photos d’éventuelle pollution.
D’après mediabask, depuis l’installation par Lactalis de sa propre station d’épuration, il n’y aurait eu en 2020 que 17 dépassements des rejets autorisés dans la Bidouze, d’après son auto contrôle. https://www.mediabask.eus/fr/info_mbsk/20201029/pyrenefrom-pas-d-ecarts-majeurs-releves-en-2020-selon-la-prefecture